Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ainsi soit il
18 mars 2011

Le 12 mars

Non non non. Tu n'auras pas de réponse. Tu as l'odeur du rien. Et je me courbe sous le plafond, tu sais moi j'veux mourir sur les rails. Sentir passer sur moi la carresse du métal, me voir ramper de mes plaies, m'évader des convulsions de ce corps sans nom, cette pierre qui roule, qui déambule entre les feuilles mortes.                                                                                                                                                                      Je mens. Vous n'êtes pas les bons. Vous, je vous connais trop. Je les ai déjà vus vos tripes, j'ai déjà craché sur vos couleurs. Vous me dégoutez à présent, vous et vos os qui craquent sous mes pas. Vous n'êtes que des lettres, que des mégots, que des riens, petits riens qui s'accrochent à mes mains. Je vous laisse ici. Tant pis pour ma gueule. Maintenant, il n'y a que moi, moi sur les voie, à attendre un monstre de féraille et son hurlement, tout en bas de la vie. "Vie". Quel drôle de mot aussi. J'crois bien avoir oublier sa définition, la lumière de sa cheveulure, et son sourire...putain son sourire. Je suis seule désormais. Pour de vrai. Pour de faux. Sur le papier ou bien le bitume. Une nouvelle ratture, toujours, j'attend. De pouvoir l'attrapper ce rien qui rode, de l'arracher des mains de l'instant pour mieux le projeter là, sur les îles abandonnées. Près de Maxime et de son cadavre qui chante, qui ris des jours qui nous ont brisés.

 


Publicité
Commentaires
Ainsi soit il
Publicité
Publicité